"Vous rencontrez des difficultés?
Anxiété, deuil confusion, dépression, mal-être persistant?
Je vous accompagne vers une prise de conscience profonde et un mieux être."
Thérapie analytique non-duelle
Qu'est-ce que c'est?
Une pratique intégrative de la connexion au vivant
La thérapie analytique non-duelle est "intégrative". Elle combine les techniques de psychanalyse et la vue de la non-dualité qui pénètre les conceptions de nombreuses cultures traditionnelles, de l'amérique précolombienne au Dzogchen tibétain, à l'Advaita cashmirien, jusqu'à l'alchimie occidentale telle qu'elle fut décrite et parcourue par Karl Gustave Jung. Elle se situe à la rencontre de l'ethnothérapie, de la philosophie et de la psychanalyse. Elle est profondément exploratoire, symbolique et créative.
Trouver la cause du déséquilibre rompu
Si l'exploration des ressorts de l'inconscient du sujet forme l'axe principal de cette pratique qui demeure une authentique "psychanalyse", la perspective se déploie dans tous les domaines de la perception, nouant l'être et son imaginaire en tant qu' espace, à son milieu. Si la souffrance se manifeste, en effet, c'est que l'équilibre du mouvement intérieur-extérieur à été rompu mais les causes en sont cachées. Il convient dés lors de les découvrir.
L'esprit est immense et inimaginable mais les humains sont des créatures qui parlent...et cela crée du sens dans la vie.
Rien n'est éludé des possibles qui peuvent se manifester dans ce vaste espace que l'on nomme - l'existence - ni de la véracité des ressorts sensibles et imaginatifs si souvent mis en doute par la pensée occidentale.
Il y a quelque chose de très organique et dynamique dans cette perspective de la thérapie non-duelle. Telle est la dimension de l'inconscient et cela n'enlève en rien sa complexité et sa profondeur. Il s'agit tout au contraire de savoir s'en débrouiller avec cette complexité de sorte qu'elle nous apparaisse ensuite davantage comme une alliée que comme une force adverse.
L'alliance sacrée entre le sujet souffrant et le thérapeute
Dans cette approche la personne qui souffre vient"faire alliance" avec le thérapeute. A ce moment de crise où il n'y a plus de repère autre que la douleur, elle peut s'appuyer sur l'analyste comme sur un intrument sensoriel, affectif et symbolique sûr. Il s'agit d'un contact bien réel avec un autre qui connait la dimension de l'inconscient. Qui sait la déchiffrer et s'y frayer un chemin pour l'avoir exploré et l'explorer encore.
Peu à peu, dans cette alliance, le chemin intérieur s'ouvre vers la découverte de ce qui est singulier et empli de sens dans sa peine. On en expérimente autrement les textures et la structure. On le fait dans la confiance d'une parole qui est écoutée dans toutes ses dimensions, révélant progressivement une nouvelle perspective pour soi-même, avec les autres.
C'est quoi l'inconscient?
L'inconscient c'est d'abord une invention conceptuelle de la fin du 19ème siécle pour décrire la dimension invisible de notre désir. Françoise Dolto disait: "l'envers de la libido".
Auparavant cette question de la dimension cachée de l'être n'était pas décrite ainsi, ce qui ne veut pas dire que quelque chose de similaire n'existait pas pour travailler avec l'esprit. On interprétait tout autant les rêves et l'on se reportait à toute une grille de signes symboliques et de présages pour décrypter la vie et ses menaces d' altération sur l'âme par des forces ou des esprits malins. On s'en référait au divin et aux mythes, on s'en référait au floklore également à toute une faunes féerique projetée sur l'extérieur. C'est d'ailleurs toujours le cas dans bon nombre de cultures de part le monde comme cela fut le cas juqu'au 19ème siècle en Europe.
Pourquoi a-t-on inventé la notion d'inconscient? Certainement pour compenser la disparition du religieux dans la civilisation occidentale devenue matérialiste.
L'inconscient et le féminin intérieur
L'invention de la notion d'inconscient va de paire avec la prise en considération de la sexualité et du féminisme. S'intéresser à ce qui est invisible fut une préoccupation de ce 19ème siècle finissant et industriel. On faisait tourner les tables, on voyageait alors en Orient, et on interrogeait autrement la place et la parole des femmes dans la société patriarcale. Pas étonnant que la psychanalyse restât aussi marginalisée et décriée par les instance de la science dure jusqu'à présent, malgré ses tentatives de s'institutionnaliser dans les années 70-80. On le voit, c'est la neuro-science et les thérapies comportementales qui l'ont emporté au coeur des institutions, dans notre début de 21ème siècle.
La psychanalyse a été reléguée à la marge car elle suppose une introversion et une ascèse difficile à soutenir dans un monde extraverti, d'immédiateté, ou la parole débattue et la pensée ont cédé à l'insulte mise pour une liberté d'expression et à l'impensé de la réaction pulsionnelle.
La psychanalyse reste ô combien nécessaire et vivante dans notre époque. Elle reste profondément efficiente pour traiter les maux de l'esprit tombés comme des ombres sur le corps...sur les corps. Il ne faudrait pas sous estimer l'impact vivifiant de sa poétique sur le destin de l'âme. Le shamanisme moderne se trouve de son coté.....et elle n'a rien de cet intellectualisme stérile dont on l'a accusé. Au contraire, voilà la lumière qui éclaire l'articulation de la pensée-verbale avec l'énergie, et l'énergie avec le corps du désir..